[ 🎉FESTISOL 2023 🎉] CĂ´te d’Ivoire : Toxique Afrique

Samedi 18 novembre Ă  18h00 | Espace Cosmopolis 18 Rue Scribe - 44000 Nantes (France)

La projection « CĂ´te d’ivoire, toxique Afrique » sera l’occasion, lors d’un dĂ©bat, d’identifier les problĂ©matiques et d’affirmer les enjeux de la sĂ©curitĂ© alimentaire et la souverainetĂ© alimentaire en s’appuyant sur des expertises et les rĂ©alitĂ©s du terrain en Afrique de l’Ouest (CĂ´te d’Ivoire, Togo, GuinĂ©e forestière).

Les effets pervers de l’utilisation de pesticides, des groupes de pression à l’œuvre, le niveau de vie des populations, les insuffisances et les résistances, et une gouvernance en question sont autant d’entraves à l’émergence d’un monde où la démocratie et la connaissance, les moyens, humains et matériels seraient au service de la collectivité pour la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire, des droits auxquels citoyens, acteurs, des écosystèmes peinent à faire reconnaître et à exercer sans perdre l’espoir d’entraîner derrière eux des forces résilientes ni de changer d’échelles. Ces dernières sont pourtant indispensables à la transformation sociale et aux cycles vertueux de l’agrobiologie et des initiatives paysannes et citoyennes, qui permettrait d’aboutir aux ODD, d’atteindre les objectifs du programme universel du développement durable qu’est l’Agenda 2030.

La projection-dĂ©bat permettra de mettre en avant l’urgence et l’incontournable remise en cause de systèmes qui, historiquement et aujourd’hui encore, enkystĂ©s, verrouillent jusqu’à nos modes de pensĂ©e, nos discours, nos process impermĂ©ables aux avancĂ©es Ă  l’échelle de l’individu comme de la communautĂ© ; en Afrique de l’Ouest, en CĂ´te d’Ivoire, en GuinĂ©e Forestière et au Togo, un Ă©tat des lieux dans le domaine de la sĂ©curitĂ© alimentaire et de la souverainetĂ© alimentaire permettra de soulever des problĂ©matiques et d’identifier des enjeux que devrait s’approprier une prise de conscience Ă©minemment liĂ©e d’abord et avant tout Ă  la survie des populations, Ă  l’accès Ă  leurs droits et enfin Ă  leur plein exercice. Une exigence que dicte une prise de conscience pour l’Afrique.

© G. Collanges