Cette année, pour inaugurer notre Festival des Solidarités, nous avons l’honneur d’accueillir la compagnie BaroDA/Culture en Partage du théâtre de l’Arlequin (Morsang-sur-Orge). Celle-ci nous présente sa création « Je suis Frédérick Douglass », spectacle dansé sur l’histoire d’un jeune Africain d’aujourd’hui bouleversé par la lecture des mémoires d’esclavage.
UN SPECTACLE SUR LA DIGNITÉ HUMAINE
Le comédien/danseur Modibo Konaté, artiste malien de la compagnie BaroDa, dansera sur une chorégraphie de Alou Cissé, alias Zol.
Le rôle n’est pas lié à une couleur de peau, ni à une origine géographique, ni même au genre masculin. Chacun peut s’identifier à la résistance à la déshumanisation qui est un des principaux messages de la passionnante autobiographie de Frederick Douglass. La sélection des épisodes retenus pour cette version théâtrale et l’adaptation réalisée par Jean-Louis Sagot-Duvauroux ont pour axe cette résistance.
Le récit de Frederick Douglass se croise de scène en scène avec les gospels du Good Book de Louis Armstrong. L’artiste-interprète danse sur ces musiques dont la résonnance avec le texte est particulièrement puissante et suggestive.
Le spectacle sera précédé d’un discours d’inauguration et d’un petit temps de partage autour de quelques gourmandises.
TABLE RONDE
Il sera ensuite suivi d’une discussion animée par Olivier, coordinateur de la MCM sur la perception de la création contemporaine africaine en France en présence de l’auteur, Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Ide Rosine Deumaga de l’association Asprobir et de Vonjy Andrianatoandro de l’association Hetsika.
L’idée sera de faire intervenir des témoignages croisés via différentes disciplines artistiques (théâtre et littérature notamment) mais également des visions de différents pays (Madagascar, le Cameroun et le Mali).
Le spectacle "Je suis Frédérick Douglass" sera utilisée comme un socle de discussions et nous permettra ainsi de relier l’Histoire à l’actualité, à l’heure des prises de consciences mondiales. L’objectif étant d’agir et d’interagir autrement et sur d’autres rapports de reconnaissances intellectuelle, esthétique, sociale, politique, économique, psychologique, etc.
Les témoignages vont nous permettre d’élargir la discussion avec, entre autres, le débat post colonial et décolonialité.
Venez nombreux·ses !