- Imbrication : Femmes, race et classe dans les mouvements sociaux de Jules Falquet (2020)
Face à l’urgence actuelle de changer ce monde. comment lutter et avec qui ? Peut-on se battre comme femme sans trahir sa culture ? Comment s’organiser simultanément en tant que Noir.e et prolétaire ? Doit-on vraiment dénoncer à la fois le racisme, le capitalisme et le patriarcat ? Et surtout, quelles solidarités, quelles alliances construire autour de quels projets ? Imbrication décortique la complexité des identités, des loyautés et des intérêts de chacun.e dans les mouvements sociaux. - On vient vraiment tous d’Afrique ? Des préjugés au racisme : les réponses à vos questions d’Évelyne Heyer et Carole Reynaud-Paligot (2019)
Assistons-nous au retour en force du racisme ? Montée de l’extrême droite dans les pays européens, discours anti-migrants de part et d’autre de l’Atlantique, débats sur l’identité nationale et critique du multiculturalisme… La question raciale a envahi notre quotidien. Face à cette déferlante largement relayée par les médias, il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux, l’opinion du fait.
C’est précisément l’objet de ce livre. En révélant la part de construction sociale qui préside au racisme, il propose des réponses simples et éclairées par les sciences biologiques et sociales à des questions que chacun se pose : D’où vient la couleur de peau ? Le racisme a-t-il un fondement scientifique ? Quelles sont les conséquences des stéréotypes ? Peut-on parler de communautarisme en France ? Et, surtout, que pouvons-nous faire pour lutter efficacement contre les préjugés ? - Pauvre petit blanc de Sylvie Laurent (2020)
Depuis une dizaine d’années, un nombre considérable de Blancs pensent être les nouvelles victimes d’un « racisme anti-blanc », d’une « discrimination inversée », d’un « remplacement » et pour les plus extrémistes, d’un « génocide blanc ». En réfléchissant à la construction historique d’une identité nationale ethno-raciale aux États-Unis, Sylvie Laurent démonte le nouveau mythe du Blanc victime qui a déjà traversé l’Atlantique et qui invisibilise des inégalités raciales pourtant toujours criantes. - Il est temps que je te dise. Lettre à ma fille sur le racisme de David Chariandy (2020)
David Chariandy a beau être né au Canada, une femme dans un restaurant éthique lui fait comprendre qu’il n’est pas ici chez lui. Même s’il a grandi dans ce pays pourtant réputé plus tolérant que les États-Unis, il y a été souvent traité de nègre. Dans cette lettre ouverte qu’il adresse à sa fille de treize ans, il est question d’appartenance ; de ses ancêtres à lui, d’origines afro-asiatiques ; de son identité à elle, dont la mère est issue de la grande bourgeoisie canadienne blanche. Pas de hargne pour parler de la blessure du racisme, mais une lucidité, une pudeur et une tendresse qui font de ce texte important une invitation à se déterminer librement : un véritable manifeste dans la continuité de James Baldwin. - Femmes, race et classe d’Angela Davis (1983)
Angela Davis, historienne et militante, développe une analyse critique des liens parfois conflictuels ayant existé au cours des XIXe et du XXe siècles entre féminisme et luttes d’émancipation du peuple noir. Elle démontre que les luttes ont porté leurs fruits à chaque fois qu’elles ont été solidaires. Cet essai dense et fondateur, écrit en 1980, trouve aujourd’hui une actualité centrale avec les débats contemporains sur le féminisme dit « intersectionnel ». - Petit manuel anti-raciste et féministe de Djamila Ribeiro (2020)
Philosophe et féministe brésilienne, Djamila Ribeiro aborde le racisme dans le milieu professionnel et culturel, parle de négritude, de blanchité, de désirs et affects… En dix chapitres courts et impactants, elle présente des pistes de réflexion pour reconnaître les discriminations raciales, prendre conscience de certains privilèges, adopter des pratiques antiracistes et féministes et, ainsi, assumer la responsabilité de faire bouger les choses. |