Étant donné la situation d’urgence humanitaire et sanitaire dans la métropole, l’absence de propositions d’hébergement d’urgence en nombre suffisant et l’inaction des autorités malgré leur pouvoir de réquisition, nous constatons que les occupations temporaires de bâtiments publics vides constituent le dernier recours permettant, de mettre à l’abri les personnes à qui l’État n’apporte pas les solutions d’hébergement adaptées à leur situation, tel que la loi le prévoit.
En ce début de second confinement, comment se confiner quand on n’a pas de toit ?
Chacun doit pouvoir respecter les règles de confinement afin d’assurer sa santé et celle de tous.
Nous demandons à l’État de proposer un hébergement adapté à la situation des personnes qui se sont mises à l’abri par état de nécessité, notamment dans un bâtiment vide depuis plusieurs mois en attente de travaux, quartier Chantiers Navals à Nantes.
Signataires : ATD Quart-Monde Nantes, Attac 44, Collectif refus de la Misère, Collectif soutien migrants/exilés 44, Collectif des hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif Solidarités Indrais, CSF, DAL, DMDC, Egide, Gasprom, GREF, Habitat et Humanisme 44, JRS Loire-Atlantique, La Cimade, la Maison du Peuple, l’Autre Cantine, l’Autre Classe, Les Bienveilleurs 44, LDH, Le Logis Saint Jean, Maison des Citoyens du Monde, Médecins du Monde Pays de la Loire, MRAP, RESF 44, Romeurope, SOS Famille Emmaüs 44, L’Intersyndicale 44 (CGT-CFDT-FSU-UNSA - SOLIDAIRES)