Au programme :
– crise des réfugiés ou crise de la solidarité ?
– responsabilité de l’Europe et des Etats européens
– montée de l’extrême-droite et de ses idées
– rôle des citoyens, des associations et des collectifs
Yves Pascouau est chercheur à l’Université de Nantes où il est titulaire de la Chaire Schengen créée dans le cadre du programme Alliance Europa. De février 2011 à juin 2017, il a exercé les fonctions de directeur au European Policy Centre, un think tank basé à Bruxelles (www.epc.eu). Il y était chargé du programme Migrations et Diversité. Il a créé et administre le site www.EuropeanMigrationLaw.eu consacré au droit et à la politique de l’UE dans les domaines de l’asile et de l’immigration.
Titulaire d’un doctorat en droit public (Université de Pau et des Pays de l’Adour), ses recherches et publications portent essentiellement sur les politiques européennes et nationales en matière d’immigration, d’asile et d’intégration. Il intervient régulièrement sur ces questions dans les médias nationaux et régionaux.
Né dans la clandestinité et la résistance au nazisme, le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) a été créé en 1949 à l’initiative d’anciens résistants et déportés. Il n’a cessé de combattre toutes les formes de racisme, d’agir pour l’amitié entre les peuples et pour l’égalité des droits entre tous les êtres humains. Le MRAP est à l’origine de la loi du 1er juillet 1972 qui fait de l’expression du racisme non pas une opinion mais un délit.
A Nantes, ses actions concernent
– la lutte contre le racisme sous toutes ses formes : soutien aux victimes de racisme et de discriminations (possibilité d’intervention en justice), combat des idées d’extrême-droite
– le combat pour une autre politique d’immigration : accueil des personnes étrangères demandeuses d’asile ou sans papiers (permanences, soutien dans les démarches administratives, participation aux actions collectives)
– la défense des droits des étrangers et des minorités : Roms, Tsiganes, Gens du Voyage
– l’éducation à l’antiracisme et à la citoyenneté : information et travail sur la mémoire (dont celle du port de Nantes), interventions auprès des enfants et des jeunes, notamment en milieu scolaire dans le cadre des Semaines contre le racisme
– la promotion de l’amitié et de la solidarité entre les peuples
– la participation à divers collectifs avec d’autres organisations de défense des droits humains
– des ciné-débats pour sensibiliser les spectateurs et maintenir un réseau de solidarité et de résistance aux idées racistes et xénophobes
– une aide à l’apprentissage du français et découverte du patrimoine nantais pour les demandeurs d’asile et déboutés.