Le 30 novembre, lors des « Villes pour la Vie », des monuments sont illuminés dans 2000 villes à travers le monde, dans 92 pays, pour dire à l’unisson « Non à la peine de mort !
Cet évènement commémore, dans la perspective d’un monde sans peine de mort, l’anniversaire de l’abolition de la peine capitale dans le Grand-Duché de Toscane en 1786, premier État à l’avoir aboli.
Cette initiative a été lancée par la Communauté de Sant’Egidio en 2002. L’objectif est de sensibiliser un vaste public avec l’implication des institutions en faveur d’une justice plus élevée et plus humaine, capable de respecter la vie en toutes circonstances. Les villes qui participent à cette initiative mettent à disposition un monument emblématique, qui est illuminé pour devenir en quelque sorte un « logo vivant » contre la peine de mort.
La VILLE de NANTES participe depuis la 3ème année à cette initiative ainsi que les groupes locaux d’AMNESTY INTERNATIONAL et de l’ACAT(Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et de la peine de Mort)
Le 30 novembre, le Château des Ducs de Bretagne sera illuminé.
Amnesty International et la peine de mort
Il y a 36 ans, la France faisait le choix de l’abolition de la peine capitale. Aujourd’hui, deux tiers des pays du monde sont également abolitionnistes. Un dernier tiers reste à convaincre. C’est pour poursuivre ce combat qu’Amnesty International France a décidé de faire de l’abolition de la peine de mort un temps fort de mobilisation et de communication entre octobre et novembre 2017.
Le 10 octobre, Journée mondiale contre la peine de mort, a marqué le début de cette période (avec information et signatures de pétitions dans une rue nantaise), qui trouvera son point d’orgue avec notre participation à l’opération « Villes pour la vie » le 30 novembre.
A cette occasion, le groupe de Nantes proposera au public :
- « Pourquoi il faut abolir la peine de mort » - des clips vidéo
- « Histoire de la peine de mort à Nantes » - une exposition de 4 panneaux
- Des pétitions à signer
- Des informations - entre autres, le rapport « statistique » 2016 sur les exécutions et condamnations à mort dans le monde avec une carte détaillée pays par pays.
• Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quelles que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur ou la méthode utilisée par l’État pour l’exécuter.
• Amnesty International est engagée depuis plus de 50 ans pour l’abolition de la peine de mort en intervenant pour les condamnés à mort qui risquent d’être exécutés et en agissant auprès des États non abolitionnistes pour les engager à introduire l’abolition dans leurs lois. Elle travaille sans relâche à sensibiliser responsables politiques et opinions publiques.
• Dans l’attente de l’abolition définitive, Amnesty International appelle à commuer toutes les condamnations à mort, à décréter un moratoire sur les exécutions, à respecter les normes internationales restreignant le champ d’application de la peine capitale et à appliquer les normes d’équité les plus rigoureuses dans les cas passibles de la peine de mort.
Au début du XXe siècle, seuls trois États –Costa Rica, Saint- Marin et Venezuela- avaient aboli de manière définitive la peine capitale pour tous les crimes. Depuis 140 États ont aboli la peine de mort en droit ou dans la pratique. Si 58 pays du globe maintiennent ce châtiment, moins de la moitié de ces pays ont procédé à des exécutions en 2016.
Fait préoccupant, des condamnations à mort sont toujours prononcées pour des actes tels que la criminalité en col blanc, la sorcellerie, l’apostasie, le trafic de stupéfiants, les relations sexuelles hors mariage entre adultes consentants, l’opposition au gouvernement, actes qui sont bien loin d’entrer dans le cadre des « crimes les plus graves ».
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