Des exemples de projet

28 octobre 2014

Evelyne : "Partir, ce n’est pas simplement s’en aller, c’est aller quelque part. C’est préparer un voyage, se faire une idée, se projeter en terre inconnue, s’imaginer là-bas, comme peut, avec ce qu’on croit.
Et puis c’est déchanter. Pas déchanter au sens d’être déçu, plutôt déchanter parce qu’on change les paroles. De ce qu’on a dans la tête à ce qui est, il y a un monde, notre monde.
Et partir, ça devient un peu changer la face de ce monde-là, celui qu’on a dans la tête.
Et partir pour la première fois, c’est se dire qu’on a bien des voyages à faire pour construire en esprit un monde qui ressemble au vrai.
Partir, c’est s’ouvrir l’appétit, et comprendre que la satiété n’existe pas."

Association EDRAD

Nous sommes une ATEC, c’est à dire une association temporaire d’enfants citoyens, composée aujourd’hui de 11 jeunes de 15 à 17 ans, accompagnée par deux animateurs.
Nous avons créé cette ATEC il y a maintenant presque un an, mais le projet à débuté voilà deux ans.
Nous souhaitons partir au mois de juillet 2011 pour 3 semaines, à Diawar, un petit village dans le nord du Sénégal, afin de participer à un échange inter-culturel avec les habitants de ce village.
Nous sommes déjà en contact direct avec eux (Nous avons choisis ce village car il échange depuis une vingtaine d’année avec Rezé). Nous y allons essentiellement pour partager et échanger avec eux sur nos différentes culture, découvrir leur pays, leurs modes de vie, nous enrichir.

Pour nous suivre : http://diawar.blogspot.com/


Vers solidaire, projet individuel d’Audrey

Le but de mon projet est de montrer que la protection de l’environnement peut être un levier de développement. Il se déroulera en un an et comportera deux parties complémentaires.

Bénévolat pour des ONG reconnues
3 missions de trois mois pour :
 L’homme et l’environnement, à Madagascar
 Navdanya, en Inde
 Bolivia Inti Sud Soleil, en Bolivie
Chaque mission me permettra de mettre à contribution mes compétences d’ingénieur et d’approfondir un des thèmes suivant :
Les alternatives génératrices de revenus, l’agriculture durable, l’énergie.

Rencontres avec des lauréats des prix Equateur et SEED
Les prix Equateur et SEED sont deux récompenses accordées en partenariat avec le PNUD et le PNUE (Programme des Nations Unies pour le Développement/Environnement) à des initiatives obtenant des résultats exemplaires en matière de réduction de la pauvreté, tout en protégeant l’environnement.
Ces rencontres auront lieu en parallèle de mes missions et lors des trois mois restant. Elles me permettront d’appréhender d’autres thèmes, comme l’éco-tourisme ou l’entreprenariat social.

Sénégal’O Développement
Damien, Alexis et Anthony ont construit un projet, dans le cadre de leurs études en coopération internationale au Sénégal.

Leur objectif : former d’autres jeunes à l’agriculture maraîchère et biologique.

Ils ont obtenu le prix Ouest-France initiatives solidaires en 2010.

Lien vers leur blog : http://senegalodeveloppement.centerblog.net/

Restituer son expérience

"…Un jour, j’ai poussé la porte d’une maison. A l’intérieur, j’y ai vu des affiches, beaucoup de livres, j’ai croisé des gens, on m’a offert un café. Je n’y étais pas depuis longtemps, mais déjà des mots s’accrochaient à moi : Solidarité internationale, droits de l’humain, paix, engagement de la jeunesse, développement de projet, expérience, témoignage, nord-sud, envie, citoyenneté. Monde.
J’ai rencontré des gens, qui venaient de partout. Des jeunes, des plus vieux, des professionnels, des bénévoles, des citoyens. On m’a parlé d’injustice, de guerre, d’histoire. A travers le monde.
Un jour, j’ai poussé une porte. La porte d’une maison du monde.
C’est vrai qu’il y avait du monde. Du monde qui parlait du monde.
On s’est assis, on a tout mis en ordre, on a débattu, on a écrit, on a préparé. On a montré comment tous ces mots pouvaient donner des projets, des actions ; comment ces idées pouvaient avoir un impact, une réalité. Pourquoi vouloir agir, pourquoi partir, comment faire ?
La Maison des Citoyens du Monde nous a accompagné de A à Z : aller de l’idée au projet, travailler les dossiers de subventions, permettre des contacts associatifs, mais aussi, à travers la formation « Monter un projet interculturel et solidaire » et des journées de « retour de voyage », réfléchir plus globalement à l’engagement, discuter avec ceux qui sont déjà partis, se préparer au départ, à la rencontre.
Et puis, nous l’avons fait. Nous sommes partis.
Il y avait plusieurs projets. Celui d’Ensemble vers le Cameroun, celui dEnsemble de Rezé à Diawar et puis il y avait aussi l’association Paume de Lune et son projet Clownio.
Au retour, nous avons eu envie de partager notre expérience, à travers des photos, des objets, des dessins, des souvenirs : une façon à notre tour, de témoigner de notre action et de nos échanges, pour participer, à notre échelle, au débat citoyen."
Témoignage d’une jeune ayant participé à l’exposition

 Voir l’interview de Lison et Juliette (Ensemble de Rezé à Diawar) et de Stéphanie (MCM) dans l’émission de Télénantes " A la vôtre" du 16 février 2012.

  Voir la vidéo avec les interviews des jeunes partis à l’international en 2011 et diffusée lors de l’exposition : Bientôt disponible en ligne.

PROJET CLOWNIO

On croit qu’on va faire un voyage, et bientôt c’est le voyage qui nous fait, ou nous défait Nicolas Bouvier

"Durant l’année 2010-2011 nous avons créé un spectacle pour enfant (piano, jonglage, mime....). Le projet était d’aller diffuser ce spectacle en Roumanie durant le mois d’Août 2011. Avec l’aide d’étudiants Roumains rencontrés sur le campus Nantais (étudiant Erasmus), nous créons des « partenariats » avec des jeunes sur place, et nous prenons contact avec des structures hospitalières, des orphelinats, des structures ONG... Avant notre départ, nous diffusons le spectacle au CHU de Nantes au mois de Juin 2011. Durant le voyage, nous logeons en pension ou chez les familles des jeunes Roumains, qui nous accompagnerons dans la tournée du mois. Notre équipe est composée de deux acteurs, un musicien et deux « reporters » dont la mission est de faire des photographies, des vidéos et des interviews, dont nous vous proposons quelques fragments sur cette exposition. C’est donc un projet humain et interculturel, (rencontre avec les jeunes Roumains, les familles et les enfants) mais également artistique. Pour le réaliser, nous avons reçu des financements du Programme européen Jeunesse en Action, du CLAP, du CROUS, mais également quelques fonds propres regroupés par les cotisations et dons des bénévoles de l’association, et plusieurs ventes en vide-grenier au profit de l’association. Nous souhaitons développer les échanges entre jeunes à travers les différents pays européens, et les initiatives solidaires en général dans notre propre pays. A travers les rencontres, nous avons appris à réaliser un projet tout en travaillant sur le mélange des cultures que nous avons mis au service de notre action humanitaire. Que ce soit à l’échelle internationale, nationale, régionale : nous souhaitons montrer aux jeunes que nous avons les moyens d’agir dans tous les domaines."

ENSEMBLE DE REZE A DIAWAR


"Nous sommes 11 jeunes rezéens âgés de 15 à 17 ans. En juillet 2011, nous sommes partis pendant 3 semaines au Sénégal pour aller à Diawar, petit village au nord du pays. Nos motivations étaient un désir de voyager autrement et d’aller à la rencontre d’une nouvelle culture. Le voyage était basé sur l’échange interculturel avec les jeunes diawarois et la solidarité internationale afin de découvrir de nouveaux horizons. Nous avons décidé de réaliser cette exposition photo pour vous faire partager notre expérience dont nous sommes
revenus grandis, et de donner l’envie à d’autres jeunes de partir à la rencontre des jeunes d’ailleurs. Lors de réunions hebdomadaires, et guidés par nos deux accompagnateurs, nous avons travaillé sur les
différents aspects du projet (la récolte de fonds, la recherche de partenaires, la tenue du blog, la communication…) mais aussi sur nos actions sur place. Nous avons ainsi défini le but du projet, un échange interculturel avec les jeunes de Diawar. Pour le concrétiser, nous avons imaginé des ateliers portant sur différents thèmes (danse,
théâtre, contes et légendes, cuisine…). Pour donner à notre projet, et à notre groupe un véritable statut, nous nous sommes rassemblés en A.T.E.C (Association Temporaire d’Enfants Citoyens) que nous avons appelé Ensemble De Rezé A Diawar (l’E.D.R.A.D). Suite à 2 ans de travail acharné, nous sommes partis pour Diawar, en juillet 2011. Après une soirée d’accueil, nous nous sommes réunis pour faire les présentations entre membres de l’ATEC et jeunes de Diawar, et
pour planifier la première semaine autours d’ateliers. Ces derniers ont été organisés par une commission formée de 2 sénégalais et 2 français. A nos idées d’ateliers, ce sont ajoutées celles des sénégalais : nettoyage, visite, lutte sénégalaise... La deuxième réunion avait pour but de réunir tout ce que nous avons pu apprendre des uns et des autres, à travers la création d’un spectacle. Une dernière réunion a permis de faire le bilan des activités et des ressentis de chaque participant. Mais au-delà des moments partagés lors des ateliers, de formidables amitiés sont nées. Chacun de nous a appris sur lui-même et sur ce qu’il était capable de réaliser. Ce premier voyage n’est qu’un appel à des milliers d’autres. Il est l’aboutissement d’un long travail,
nous sommes tous fiers de ce que nous avons pu réaliser ensemble : rezéens et diawarois. »

ENSEMBLE VERS LE CAMEROUN


"Nous sommes trois amis, deux étudiants en médecine et une en école d’infirmière. C’est à la fin du lycée qu’a germé en nous l’idée et l’envie de partir pour un projet de découverte et de solidarité. On a finalement atterri à Marza, au Nord du Cameroun : dans la région de l’Adamaoua. Sandrine Guillemet, que Priscille avait rencontré ici en France, fut notre principal contact local durant le montagedu projet. Et au terme d’une année de préparation, nous arrivions enfin au centre Yves Plumey le 4 juillet 2011, pour y séjourner un mois. Le centre Yves Plumey regroupe un orphelinat, un centre de santé, une école et des terres agricoles. Une femme, une religieuse, est à l’origine de tout ça, Sœur Nicole. Elle nous a permis durant un mois de partager la vie harmonieuse du centre en vivant avec les enfants, tout en nous permettant de réaliser une partie importante de notre projet : l’observation du système de santé camerounais et du déroulement des soins en zone plus reculée. Nous passions donc nos matinées, de 8h à 14h environ, avec les infirmiers, les aides-soignants et le kinésithérapeute du centre. Nous avons essentiellement observé les consultations, accouchements et autres événements de la vie du centre de santé. Les après-midis variaient mais étaient rythmés par des jeux avec les enfants, la messe de 17h et l’aide au devoir qui s’ensuivait. En effet, nous avions chacun des élèves attribués à qui nous apprenions à lire ou bien à compter selon leur niveau scolaire.
Grâce à Sandrine, nous avons pu visiter plusieurs centres de santé ainsi que l’hôpital de N’Gaoundéré, nous permettant de comparer les échelles de santé, discuter avec des médecins, chirurgiens ou même cardiologues. Nous avons pu élargir notre regard sur le monde de la Médecine. Nous sommes comblés de cette expérience et heureux de la partager au travers de cette exposition, dans laquelle nous avons essayé de retranscrire certains instants par des photos ou petits récits de notre quotidien sur place. »