Monter un projet interculturel et solidaire

22 décembre 2010

Public concerné : Jeunes porteurs de projets
Lieu : Maison des Citoyens du Monde (Nantes)
Tarif : 40€ (incluant le repas du midi)
Sessions de trois jours consécutifs
Inscription avant le 31 janvier, dépêchez-vous !

La formation s’organise autour de 3 grandes idées qui nous paraissent être les étapes fondamentales que tout porteur de projet à dimension internationale doit rencontrer, questionner, s’approprier… En effet la dimension internationale implique de fait une dimension interculturelle qui est pour nous au cœur de l’expression même de la solidarité.

Reconnaitre et vivre la dimension interculturelle de son projet de solidarité internationale, c’est :

 Rencontrer l’autre ici  : Prendre conscience que « l’autre » que je vais rencontrer là-bas et aussi tout près de moi et qu’il peut m’aider : dans la préparation de mon départ, dans la compréhension de la ou des cultures que je vais rencontrer, dans la compréhension du pays, des réalités de mes partenaires… C’est également prendre conscience que ma soif de découverte culturelle peut se passer de grands voyages à l’étranger car la diversité culturelle existe autour de moi sans qu’elle ne soit toujours valorisée selon mon contexte social, familial, personnel.

 Co-construire avec mon partenaire là-bas  : Le projet international suppose le plus souvent l’établissement d’un ou de multiple partenariat. Un partenariat se construit dans le temps, la confiance et la réciprocité c’est-à-dire dans l’interconnaissance. Or comment faire quand on ne sait jamais vu, jamais rencontré, que l’on ne connait rien concrètement du contexte des uns et des autres ? Si ce n’est au travers de rencontres de personnes connaissant le territoire, voir le partenaire en question ou au travers de lectures sur le pays, la thématique qui nous occupe dans notre projet…. C’est déjà ça, mais comme cela ne suffit pas il ne faut pas être trop ambitieux sur le contenu du projet en dehors de la rencontre et des supports qui vont nous permettre de se connaitre et de se reconnaitre dans nos réalités, nos engagements partagés, nos moyens d’actions…

 Poursuivre son engagement ici : comment je partage mon expérience au retour, je réinvesti mon vécu, mon ressenti de la rencontre interculturelle là-bas pour la faire vivre ici. Il est nécessaire d’anticiper la question du retour avant le départ pour savoir comment, quand, où et avec qui je pourrai partager mon expérience, à partir de quels supports et pourquoi ?

Le bulletin d’inscription et le programme des formations 2014 sont disponibles !