Faire entendre la parole des migrant.e.s : inauguration du Festival des Solidarités

Lundi 5 novembre 2018 de 18h30 à 22h
Espace Cosmopolis
18 rue Scribe à Nantes

La soirée "Faire entendre la parole des migrant.e.s" sera l’occasion d’inaugurer comme il se doit le lancement du Festival des Solidarités 2018 !

Nous vous convions à une soirée d’expression artistique et de partage. Au programme : témoignage, lectures musicales, performance dansée, théâtre et pauses poétiques.

18h30 : ouverture du festival des Solidarités - prises de paroles.

19h00 : témoignage de Pilar Martinez-Vasseur, professeur d’histoire et civilisation de l’Espagne contemporaine.

19h30 : diffusion des lectures musicales de « Salut à Toi ! » de l’association Pulsart, sur une performance dansée de l’association Semikin.

Diffusion sonore alternant musique live et textes et musiques crées par les stagiaires de l’Ecole de la Deuxième Chance de Nantes et des personnes accompagnées par le Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile - Groupe SOS Solidarités Nantes. Ces lectures seront accompagnés par la projection de dessins réalisés pendant les ateliers « Salut à Toi !"

20h00 : Aventure scénique des “Amis fous” du TAMO (Accueil de jour pour mineurs isolés étrangers au CEMEA, en partenariat avec la Cie Javali. Prix libre.

L’aventure scénique des « Amis fous » commence en mai 2018, avec le soutien de Nantes Métropole, et du Conseil départemental. En effet au CEMEA de Nantes se tient depuis 2015 un accueil de jour pour mineurs isolés étrangers nomé TAMO. C’est dans ce cadre, qu’en dix jours, les jeunes de l’accueil créent une représentation théâtrale sur l’Accueil du public étranger à Nantes.

Une production accompagnée professionnellement par la Compagnie de théâtre Javali. Avec une démarche de théâtre de l’opprimé qui a tout son sens, des scènes de vécus et de ressentis mettent en lumières les enjeux d’accueil sur Nantes.

On y voit : Des scènes de solidarité spontanée ou réfléchie avec l’arrivée en gare de Nantes, chez un hébergeur solidaire, ou encore des rencontres dans les rues de Nantes. On y traite également de l’accueil en institution d’urgence : « Je ne suis ni mineur , ni majeur , mais alors qui suis je ? » lorsque les agent.es d’entretien d’évaluation de la minorité me renvoient vers le 115 , et le 115 vers une halte de nuit.

Les jeunes relatent et montrent également le racisme institutionnel et citoyen avec des scènes de vie quotidienne. Non loin d’être abattu.es par leur sort et traitement, les jeunes rappellent également des scènes d’espoir, de rires, de combats, et de force collective.

Un grand potentiel d’émotions et de débats !

21h30 : pot convivial pour continuer les échanges

Soutenu par EDUCASOL